Poids des panneaux solaires au m² : Faire attention à son toit
Quel poids de panneaux solaires votre toiture peut-elle supporter ? Découvrez les valeurs moyennes au m², les charges à prévoir selon le type d’installation et comment vérifier la capacité portante de votre toit avant un projet photovoltaïque.
En résumé dans cet article
- Un panneau solaire résidentiel pèse typiquement entre 18 et 30 kg selon la technologie, la taille, l’épaisseur du cadre ou le type de panneau (verre-film, verre-verre, tuiles, etc.).
- Au m², on considère souvent un poids de l’ordre de 12 à 15 kg/m² pour un panneau standard posé en surimposition.
- Le type d’installation influe fortement : surimposition, intégration au bâti ou pose sur bac lesté (toit plat) — cette dernière pouvant atteindre 50–60 kg/m².
- Avant toute pose, il est indispensable d’évaluer la capacité portante du toit — en fonction de la charpente, de l’ancienneté, du matériau, de l’inclinaison, etc. — idéalement avec un professionnel.
- En cas de toit inadapté, des solutions alternatives (panneaux plus légers, renforcement de structure, tuiles solaires, installation au sol…) peuvent être envisagées.
Facteurs influençant le poids
Le poids d’un panneau solaire n’est pas une donnée fixe : il varie selon plusieurs critères : technologie (monocristallin, polycristallin, film, verre/verre, etc.), matériaux (verre, aluminium, résine), taille du panneau, épaisseur du cadre, type de fixation ou d’intégration, et type global d’installation (surimposition, intégration, bac lesté, tuiles solaires…). Ces critères influencent à la fois le poids unitaire et la “densité” par m².
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Matériaux (silicium monocristallin, polycristallin, etc.)
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Les panneaux en silicium (mono- ou polycristallin) montés sur cadres classiques sont les plus répandus en résidentiel. Leur poids s’explique par les plaques de verre (ou film) + cadre + cellules photovoltaïques. Lorsque le panneau utilise du verre à l’avant et à l’arrière (verre/verre, ou “bi-verre”), le poids augmente significativement comparé à un panneau “verre–film”. Par exemple, un panneau bi-verre peut atteindre ~ 25 kg. En revanche, les panneaux “verre-film” (avec face arrière en film plastique ou résine) sont plus légers, souvent vers le bas de la fourchette (autour de 20 kg).
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Dimensions et épaisseur du cadre
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Un panneau “standard” résidentiel occupe en général une surface d’environ 1,6 à 2 m² selon le modèle (cette aire varie selon le nombre de cellules, la puissance, et le format). Le cadre en aluminium ou matériau rigide contribue aussi au poids. Des modules plus grands (par exemple pour plus de puissance) ou des cadres renforcés seront plus lourds.
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Type de technologie : panneaux rigides, souples, tuiles solaires
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- Panneaux rigides (verre + cadre alu) sont les plus utilisés en résidentiel classique. Ils fournissent un bon rendement et une bonne durabilité — mais pèsent de 18 à 25 kg pour un résidentiel type.
- Panneaux souples ou “thin-film” (films photovoltaïques, parfois utilisés sur toits particuliers, façades, camping-cars, etc.) peuvent être beaucoup plus légers — mais ils sont généralement moins efficaces que les panneaux silicium traditionnels.
- Tuiles solaires / solutions intégrées — plus rares, elles combinent l'étanchéité, l’esthétique et la production photovoltaïque. Leur poids dépend fortement de la technologie et de la structure, et peut varier beaucoup. Les données publiques sont plus rares : il faudrait se référer aux fiches techniques du fabricant pour avoir un poids exact.
Poids moyen par type de panneau
Voici une estimation — souvent rencontrée — pour les panneaux photovoltaïques destinés à des toits résidentiels / particuliers :
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Type / Format |
Poids unitaire indicatif |
| Panneau standard (60 ou 72 cellules, silicium) | 18 – 25 kg |
| Panneau “verre/verre” (bi-verre) | Vers le haut de la fourchette, ~ 25 kg |
| Panneau résidentiel type (dimensions ~ 1,6–2 m²) → densité | ~ 12 à 14 kg/m² pour le panneau seul |
Exemple concret : un panneau standard de 1,7 m² pesant 20–25 kg représente environ 12–15 kg/m².
Ces valeurs sont des moyennes : certains panneaux “haut de gamme”, plus puissants ou plus grands, peuvent dépasser ces plages. À l’inverse, des solutions légères (thin-film, souples) peuvent avoir un poids bien inférieur — ce qui peut être un avantage sur des toits fragiles ou des structures légères.
Impact du type d’installation sur le poids de l’ensemble
Lorsqu’on parle “d’installation solaire”, ce n’est pas seulement le poids des panneaux qui compte, mais l’ensemble (panneaux + structure de fixation + rails + supports + lestage éventuel + câblage). Le type d’installation influe fortement sur la charge portée par le toit.
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Surimposition (pose “classique” sur la toiture existante)
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- C’est la méthode la plus répandue : les panneaux sont fixés sur des rails directement visés ou fixés à la structure existante du toit.
- Poids estimatif total : 15 à 18 kg/m² (panneau + fixations).
- Cette configuration est généralement la plus légère et la plus simple à mettre en œuvre.
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Intégration au bâti (BIPV — panneaux intégrés dans la toiture)
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- Les panneaux remplacent partiellement la couverture traditionnelle (tuiles, ardoises…).
- Poids estimatif total : 20 à 25 kg/m².
- Avantages esthétiques et parfois d'étanchéité / isolation — mais l’installation est plus technique, parfois plus coûteuse, et nécessite une étanchéité rigoureuse.
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Pose sur bac lesté (toit plat)
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- Sur un toit plat, on utilise souvent des supports posés sur des bacs lestés plutôt que des fixations percées.
- Poids estimatif total (panneaux + lest + structure) : 50 à 60 kg/m².
- Cette méthode permet d’éviter de percer la toiture, mais la charge totale est plus importante — il faut donc s’assurer que la structure portante (plots, dalle, dalle toiture) est conçue pour encaisser ce poids + surcharge (neige, vent).
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Installation de type tuiles solaires / solutions intégrées
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- Le poids dépend fortement du type de produit — il n’y a pas de valeur “standard globale”. Il faudra se reporter aux fiches techniques.
- L’intérêt est esthétique et parfois architectural (toits avec faible pente, intégration paysagère, rénovation, etc.).
Évaluer la capacité de charge de son toit
Avant de lancer un projet photovoltaïque, il est impératif de vérifier que la toiture peut supporter le poids des panneaux + structure + éventuel lest — pour éviter tout risque d’affaissement, d’endommagement ou d’accident.
Facteurs affectant la capacité de charge
- Type de charpente / structure (poutres, fermes, chevrons, dallage, etc.) : solidité, répartitions de charges, état général.
- Âge et état du toit : une charpente ancienne, fragilisée, ou des matériaux en mauvais état (tuiles cassées, infiltrations…) réduisent la capacité portante.
- Matériau de couverture : l’ajout de panneaux + structure s’ajoute à la charge existante (tuiles, ardoises, isolation).
- Inclusions de surcharge : neige, vent, poids temporaire (accès pour entretien), etc. Ces surcharges peuvent s’ajouter au poids “statique” des panneaux.
- Type d’installation choisie : surimposition, intégration, lestage (toit plat), avec les poids correspondants.
Comment faire évaluer son toit ?
- Consulter un professionnel qualifié : architecte, charpentier, bureau d’étude structure, ou installateur photovoltaïque sérieux.
- Réaliser un audit structurel : parfois un calcul de charge, une inspection de la charpente, un rapport d’ingénieur ou des plans.
- Comparer la charge actualisée (toit + panneaux + structure + neige/vent) avec la capacité portante admissible.
- Si nécessaire : renforcer la structure : renforts de charpente, lattes, contre-ventements, renfort de dalle, etc.
En France, certaines réglementations ou règles de l’art peuvent s’appliquer selon la zone, l’ancienneté du bâtiment, et le type d’habitation — ce qui rend l’évaluation préalable d'autant plus importante.
Réglementations et normes de sécurité pour l’installation
- L’installation photovoltaïque doit respecter les normes locales de construction, charge de neige, vent, étanchéité, sécurité.
- Il est recommandé, voire obligatoire, de faire appel à un professionnel qualifié, possédant les assurances nécessaires (responsabilité civile, garantie décennale si des travaux de structure sont réalisés).
Pour les installations en intégration au bâti ou sur bac lesté, l’étanchéité doit être parfaitement assurée, en particulier dans les zones à forte pluie ou vent. - Pour les toits plats avec lestage, le dimensionnement des poids (béton, gravier, plots) doit être calculé pour garantir la résistance au vent et éviter tout risque de soulèvement ou glissement.
👉 En pratique : faire réaliser une étude technique (charpente, charge admissible, structure) avant toute commande ou installation — c’est un prérequis de sécurité.
Vos questions sur le poids d'un panneau solaire
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Mon toit plat peut-il supporter une installation solaire ?
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Oui — à condition que l’on utilise la bonne méthode de pose. Sur un toit plat, on privilégie souvent une pose avec bac lesté (plots, béton, gravier…) plutôt qu’une fixation mécanique. Mais dans ce cas, le poids total par m² peut être élevé (50–60 kg/m²).
➡️ Il est donc essentiel d’évaluer la résistance de la structure porteuse (dalle, plancher, charpente, etc.) avant toute installation, idéalement par un professionnel. -
Que faire si mon toit ne supporte pas le poids des panneaux solaires ?
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- Envisager des panneaux plus légers (thin-film, souples).
- Renforcer la structure de votre toit ou de votre bâtiment (charpente, dalle).
- Installer les panneaux au sol si vous avez de l’espace extérieur.
- Réduire la surface totale de panneaux, voire envisager une installation modulaire progressive.
- Opter pour des solutions intégrées (tuiles solaires, BIPV) si techniquement et économiquement viable.
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